L'Eridan presqu'à nu...

Météo très correcte pour cette grosse journée de travail...

Embauche à 9h (un peu avant pour Matthieu déjà sur place, un peu après pour Antoine qui doit tout de même traverser une partie de l'île). C'est, bien sûr, la seule raison de son retard...

Après discussion, nous décidons de reprendre le démontage du pont pour un décapage plus aisé.

Le contre-plaqué du pont part assez facilement

(vis inox dévissées). Quand aux clous rouillés, c'est la loterie. Un coup sorti, l'autre cassé...
Les barrots de pont tiennent par deux clous ou deux vis. L'un d'eux se détachera dans la journée.

La coque maintenant bien dégagée

Nous pouvons reprendre le décapage intérieur commencé par Matthieu. Antoine découvre, à cette occasion, la bonne couche de peinture blanche de l'intérieur! L'Eridan date 1963 (de mémoire) : Combien de couche en 50 ans ?!

Pause repas bien mérité et reprise vers 14h.

Après-midi monotone

... Et qui tire en longueur vers la fin... Le tout au son d'un des deux de nos chalumeaux façon V1 allemand ou pétrolette. Ce dernier chauffe beaucoup moins que l'autre ce qui ce ressent au travail.

Nous réalisons que la coque bouge au niveau du puis de dérive lors que l'on marche dessus. Nous rajoutons un support, dessous.

A la tombée de la nuit...

... la coque est presque décapée.
Il reste trois barrots et la parois de la cale.
Nous commençons à envisager le convoyage de la coque devant l'atelier de La Chaloupe pour la partie menuiserie.

Demain, Matthieu est chef animateur pour l'anniversaire de son ainée. Les travaux de l'Eridan reprendrons ce w.e. au plus tôt...

Nouvelle journée d'intense activité autour de l'Eridan par cette belle journée de février.

La matinée à été occupée par le démontage des ponts bâ et tribord ainsi que de la parois de cale. Reprise du décapage en fin de matinée.

Puis reprises après la pose repas à fond les bonbonnes.

Nous avons eu droit à une pose crêpe, du moins, celles qu'ont bien voulu nous laisser les fillettes de Matthieu... et à la visite d'un windsurfer buveur de bièvre, en la personne de l'ami Thierry qui n'a pas voulu se salir les mains mais nous lui pardonnons à causes de ses breuvages apportés...

A la tombée de la nuit, le gros de la peinture était parti. Reste des coins à "pinailler". Le convoyage vers l'atelier de La Chaloupe se précise..."

A noter : Plus le chantier avance, plus nous apprécions cette configuration "coque open". Nous réfléchissons donc à alléger l'aménagement intérieur (moins de banc, coffre plus cours...).

Voilà, c'est pour aujourd'hui...

Petite balade...

... dans les rues de Noirmoutier

Mis sur remorque hier, (merci à Andrés pour le prêt de la remorque de Marido, un autre 4m Fradet restauré à La Chaloupe), nous avons transporté, cette-après midi l'Eridan devant l'atelier de La Chaloupe.

A peine le frein à main mis que déjà des curieux venaient passer leur museau par dessus bord pour inspecter ce nouveau venu. Commentaires avé l'accent bordeaulais de la part de Laurent et normal pour Serges. Ils ont tout deux relevé le bon état de la coque. Laurent entrevois déjà les parties de pêches!

Quelques coups de cric plus tard, le bateau retrouve son piédestal. Nous le bâchons.

Petite visite à Michèl qui travaille son bateau, le Salut'Her, dans la salorge de Grand Fred. L'endroit est magique avec cette majestueuse charpente et ces bateaux au repos. Michèl à passé 3 ans à restaurer son bateau avec l'aide d'Henri et de la Chaloupe.

Après une semaine "intellectuelle" : Visite de la coque par Henri, commande de la visserie (un petit millier de vis inox commandé), réflexion sur les étapes à suivres... C'est le retour des "travaux manuels".

Consolider la coque

Matthieu (après avoir été acheter quelques mèches au BHV de Paris) s'est attaqué au pré-perçage de la coque (membrures/bordés) dans l'attente des vis. L'objectif étant de doubler les clous (fatigués) qui maintiennent les membrures plaquées aux bordés. C'est là que le millier de vis intervient...

Il a commencé par poncer les membrures pour bien mettre à jour les anciennes pointes.

La mèche neuve de 4mm n'a fait qu'une bouché des 30mm de bois à percer.

Nous perçons la coque de par-en-par car la vis posée de l'extérieur viendra combler l'intégralité du trou. La peinture intérieur comblera le léger trou restant.

A peu près 1/8éme des trous sont percés.

Réfection préceinte

Quand à moi, je me suis attaqué à retirer le cm de bois abîmé sur le dessus de la préceinte tri-bord (le dessus du bord). Le bâbord est en meilleur état.

Après conseils, je vais encore en retirer 1cm. Le bois manquant va être remplacé par une baquette collée / vissée.

Dés 18h, le froid vif se fait sentir malgré nos épaisseurs et nous pousse à stopper nos travaux d'autant que le bateau est à l'ombre!

Perçage et sciage

Suite du perçage des membrures / bordés pour Matthieu

Après avoir cassé les trois mèches de 3mm achetées au BHV de Paris, Matthieu a dû se contenter des commerces locaux pour faire le plein...

Il faut dire qu'il travaille de l'extérieur du bateau, ce qui n'est pas idéal.

Malgré tout, la moitié bâbord est maintenant perforée.

Quand à moi, j'ai poursuivit le nettoyage de la préceinte tribord (découpe du mauvais bois sur le dessus.

Élimination des pointes, traçage, pause d'une règle de coupe et découpe à la scie circulaire. Malheureusement, j'ai pris un trait de repère pour un trait de coupe 4cm trop bas. Résultat, 1m mètre coupé trop bas...

Après prise de conseil, à l'atelier, j'ai repris la suite de la coupe à la bonne hauteur. Nous poseront une pièce plus haute sur le premier mètre.

Après la coupe, je me suis mis au guillaume (rabot sans "marge") pour affiner la coupe. Pas facile...

Pour finir, Michel, qui a restauré son Salut'Her sous la "direction" d'Henri nous conseil d'enlever plus de bois.

Je verrais ça demain avec Henri et ai fini ma journée en débutant le perçage tribord.

Soirée raclette/crêpes chez Thierry (qui vient nous rendre visite sans vouloir se salir les mains) pour finir en beautée...